Si le candidat désigné par les primaires socialistes est battu pour la seconde fois en 2012 après 2007, l’intérêt pour cette forme de désignation du candidat diminuera beaucoup, c’est certain.
Les sympathisant du Ps devrait pourtant s’interroger sur les motifs de la défaite assez sèche qu’a subit leur candidate de 2007, qu’ils adoraient pourtant au point de lui prédire une victoire aussi facile que celle qu’ils prédisent déjà à leur candidat de dimanche prochain !
Il est un fait statistique que le candidat qui est choisit par un échantillon biaisé qui est peu représentatif de l’ensemble de l’électorat, n’a que peu de chance de devenir le candidat préféré de l’ensemble de la population.
On l’a vu en 2007 et peut-être le reverra-t-on en 2012.
Beaucoup disent que ce sont les deux ou trois dernières semaines de campagne qui sont les plus décisives et que tout ce qui se passe avant n’a, au bout du compte, que peu de poids sur les votes réels. Le débat télévisé entre les deux tours de la présidentielle compte pour beaucoup, à lui tout seul.
Dans de telles conditions, peut-être est-il plus efficace de ne pas désigner son candidat trop tôt et surtout de ne pas le faire partir en campagne et occuper le terrain plusieurs mois avant l’élection.
Mais les socialistes pensent sans doute que leur deux candidat de raccroc, François l’ectoplasme et Martine l’aparachick de haute naissance, sont suffisamment sexy pour intéresser le public pendant encore six ou sept mois.
L’espoir fait vivre, mais la lassitude se voit déjà.