Les événements du 17 Octobre 1961 sont sérieusement étudiés depuis maintenant 20 ans.
Ils sont connus, prouvés et analysés par de nombreux historiens français et étrangers.
Ces faits sont indéniables. On peut toujours discuter le nombre de victimes qui ne sera jamais évalué avec précision, on peut cependant le situer dans une fourchette qui oscille entre 100 et 150 personnes.
C’est à l’évidence un dérapage complet des services de l’Etat, il s’agit donc d’un crime d’Etat .
Reconnaître ce crime pour le déplorer est un processus démocratique normal. Ce que certains nomment avec dégoût la repentance est en fait un simple un acte de justice qui ferait honneur à l’Etat.
La France aime donner des leçons de démocratie aux autres pays, elle ferait bien de les appliquer à elle-même.
Quant à l’auteur, englué dans ses clichés d’extrême-droite, il ferait bien de lire un ou deux ouvrages de référence sur la question.