"Comment la chasse aérienne des USA a-t-elle pu rester aussi inerte
pendant plus d’une heure et demie le 11/9 et laisser trois des quatre
avions détournés atteindre leur cible, et le 4e s’écraser en rase
campagne après une supposée révolte des passagers contre les pirates ?«
La question a le mérite d’être posée en termes simples et clairs. Je ne comprends toutefois pas la longueur de l’article, attendu que la réponse est située quelques centimètres sous celle-ci :
»En cas de détournement, ces contrôleurs aériens devaient « alerter
leurs supérieurs, qui à leur tour, devaient informer leur hiérarchie,
niveau après niveau, en remontant jusqu’au sommet, c’est-à-dire au
Quartier général (QG) de la FAA. Au QG se trouvait le « coordinateur
pour les détournements » (hijack coordinator), qui n’était autre
que le directeur du bureau de la FAA pour la sécurité de l’Aviation
civile, ou bien une personne déléguée par lui. »
Le « coordinateur pour les détournements » aurait alors à
« contacter le Centre de commandement militaire national au Pentagone (National Military Command Center,
ou NMCC) », et le NMCC demanderait l’accord du bureau du Secrétaire à
la Défense pour l’envoi de l’assistance militaire. Si l’accord était
donné, les ordres seraient transmis au travers de la chaine de
commandement du NORAD jusqu’en bas [aux pilotes intercepteurs]. »"
Or, pour que cette boucle soit bouclée, il faut au moins une heure, si on a la chance de joindre de suite tous les responsables, ce qui relèverait du miracle. Il est donc normal, eu égard aux règles de l’époque, que la chasse ait décollé si tard. Pourquoi n’êtes-vous pas d’accord avec la réponse que vous fournissez vous-mêmes ? Cela vous semble-t-il étrange que les procédures soient respectées ?
Je ne vois quant à moi pas le problème.