Si ce fait divers tragique révèle bien des lacunes, il me semble aberrant de condamner à travers son exploitation, la scolarité obligatoire. Par contre, comme bien des internautes le soulignent, il est incroyable que ce garçon ait pu suivre sa scolarité dans un milieu ouvert. J’ai entendu parler des professionnels de la santé et de la justice de grilles d’évaluation, pas besoin d’être en effet un expert pour piger qu’il avait accumulé un ensemble de critères absolument alarmants, dés la première affaire : Non seulement le viol, crime majeur, mais sa préméditation avérée.
Si ce crime a un tel retentissement, c’est qu’il fait partie de ces faits divers qui parle à notre inconscient collectif. Paroles d’experts de la justice, de l’éducation et de la santé pour se renvoyer la balle, dans un bel exercice de défense de leurs intérêts personnels.
Passons sur la parole interdite : Celle des budgets par exemple, qui prend en charge environ 500 jeunes délinquants dans leurs centres fermés. Que fait-on des autres ? N’est ce pas le même problème quand certains condamnés ne purgent pas leur peine, les prisons débordant.
Ce lycée avait un statut particulier, un tiers d’enfants venant des départements extérieurs et dont les parents payaient environ 10000 euros annuels, au bénéfice des enfants des environs qui ne payaient eux que 500.
Le présumé meurtrier, puisqu’il faut user de précaution de langages pour parler d’évidences, était dans quel catégorie. A t’il pu accéder à se lycée grâce à ses parents qui ont payé. Voilà des questions dérangeantes dont on n’a pas la réponse ?