Merci pour cet excellent article informatif qui remet bon nombre d’amalgames à plat.
Je pense que le FESF est né affecté du même syndrome du cul entre deux chaises résultant du manque de perspective à, au moins, moyen terme sur l’avenir des institutions européennes. Seul Attali a été capable de reconnaître que la situation issue des traités de Maastricht et Lisbonne ne pouvait être que temporaire, que tout le monde le savait mais que les tensions et les désaccords sur les buts de la structure ont provoqués cette situation de : ni dans un sens, ni dans l’autre, donc c’est la fête sur les marchés financiers. C’est cet immobilisme décisionnel qui a livré les budgets des états pieds et poings liés à la spéculation. La création du FESF, à mi-chemin, entre une mutualisation fiscale réelle et la situation pré-crise, n’apparait que comme une conséquence logique de ce processus hautement périlleux, voire suicidaire.