Je ne peux qu’abonder dans le sens de votre article.
En 1965, j’ai écrit, dans le cadre de ma thèse, en FORTRAN, une petite chaîne de programmes qui calculait, à partir d’observations terrestres, la trajectoire des satellites artificiels. Le but étant de mettre en évidence les irrégularités de trajectoire, c’est à dire, in fino, la forme et/ou* la masse spécifique en chaque point de l’écorce terrestre.
Il y avait une dizaine de programmes tenant dans 20 Koctets (en fait, à l’époque, il s’agissait de mots de 4 bits). Le toute écrit. par une seule personne, en moins d’un mois.
J’imagine que maintenant, plusieurs mois et des Mo seraient nécessaire à des programmeurs actuels.
En fait, en plus de 40 ans, je n’ai pas vu de progrès vraiment significatifs, de réels changement de paradigme, en programmation, si, peut-être, des avancées dans le domaine de la programmation parallèle.
On ne fait que rajouter des gadgets, on pare de mots ronflants (raffinement graduel, objets, réutilisation, fonctionnel, ...) des pratiques que les bons programmeurs ont d’instinct.
Je suis effaré de voir que chaque jour on redécouvre des choses qui existent de puis longtemps.
Par exemple, le « cloud computing » s’appelait « time-sharing » il y a une trentaine d’années.
Simplement, les progrès du matériel, permettent de mettre effectivement en œuvre des techniques existantes, mais il n’y a pas vraiment de progrès conceptuels.
Lorsque je regarde certains code source, je partage totalement votre avis quant à la médiocrité voire la nullité de certains développeurs.
* Le et/ou demanderait trop de développements pour être analysé ici et serait, de toute façon, HS.