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En réponse à :


paul 20 janvier 2012 12:39

Donc, d’une part, l’évaluation du PIB est hautement imprécise compte tenu de la marge d’erreur inévitable qui est faite ( et pourtant les gouvernements font leurs prévisions budgétaires dans cette marge de 1 à 2 % en moyenne ) .
D’autre part, cette évaluation est en bonne partie fausse, selon les valeurs prises en compte et celles qui ne le sont pas : externalités négatives par exemple .

Les gouvernants font croire à des « réajustements » ou correction d’une année sur l’autre sur les prévisions de croissance qui fondent les budgets , alors que les dérives négatives se cumulent .
L’affaire devient grave quand on sait que ce PIB est la pierre angulaire des critères de Maastricht ( 1992 ), qui sont :
La dette d’un État est stable quand elle est limitée à 60 % du PIB, un déficit de 3 % de ce PIB, ET une croissance de 5 % .
On comprend que les prévisions souvent optimistes ont pour but de masquer un objectif inatteignable, mais cependant utilisé pour culpabiliser les citoyens « qui dépensent trop » pour leur bien être ( santé, éducation,recherche ...) .


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