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En réponse à :


morice morice 7 février 2012 11:39

à ça : c’est incroyable le sommet de bêtise à ce sujet !! incroyable !



http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-course-a-la-lune-6-58948

En scaphandre, Aldrin et Armstrong doivent faire vite, en réalité, pour collecter des pierres lunaires,  (sans se baisser  !) prendre des photos, (avec leurs trois Hasselblad 500 EL 70 mm). Pour la première expédition, les deux américains ne dépasseront pas 2 heures de sortie totale ! Tout a été repensé ou imaginé : les caméras sont chargées de films plus fins pour prendre plus de clichés que la normale. Les pierres sont enfermées dans des petits coffres enfermés dans l’embase du LEM, et remontés dans le module du haut grâce à un astucieux système de mini-téléphérique manipulé par deux ficelles. Les ficelles, on y tient à la NASA : c’est en tirant sur deux cordes qu’on va réussir à déployer plus tard le rover lunaire, replié mais facilement déployable grâce des ressorts. Deux heures seulement pour déposer des instruments scientifiques, donc, que seuls des êtres humains et non des robots peuvent mettre en place. Plusieurs, regroupés sous le nom générique d’Alsep. (Apollo Lunar Surface Experiments Package) ou EASEP (Early Apollo Scientific Experiment Package) pour Apollo XI.. Et il y en a, à déballer, et à installer consciencieusement. Des vrais touristes de luxe débarquant à l’hôtel. Beaucoup de ces engins reliés à une source nucléaire de courant, le générateur isotopique. Lui même relié à une station derépartition de courant. Car il faut les installer avec précision et les orienter... vers la terre, pour le réflecteur laseren particulier. Avec un moyen très simple : celui d’un cadran solaire  !

 

Un réflecteur lunaire dont les miroirs vont être visés par un laser.... terrestre. Ou plutôt deux : l’ Observatoire de la Côte D’Azur (OCA), et le McDonald Observatory au Texas. Les petits miroirs ont été fournis par des français, en effet : c’est l’Aerospatiale située à Cannes qui les a polis, sous la direction de Jean-Francois Mangin. Unesommité méconnue. A la pointe du développement des lasers. Les miroirs vont devenir la preuve essentielle de la présence d’Armstrong et d’Aldrin, et ils le feront de manière exceptionnelle des années après, dans des circonstances elles aussi exceptionnelles : lors de l’éclipse du 13 avril 2000, jour particulier car sans aucune interférence lumineuse, le Dr. Jean-Francois Mangin et son équipe de l’OCA vont en effet réussir en envoyant un faisceau vers le laser d’Apollo XI de calculer la distance Terre-Lune avec une acuité de...1.3 millimètres. Ne serait-ce que cet exploit, réalisé par l’équipe française qui a participé à la recherche spatiale américaine, devrait faire taire définitivement tous les racontars entendus sur la conquête lunaire. Ce jour-là, à Caussols, à l’observatoire de Calern, les gens ont pu observer les traits de lumière partant vers la Lune, pour en revenir. Le laser YAG (Yttrium, Aluminum, Garnet) est tiré à travers un télescope Cassegrain de 1,04 m de diamètre, au travers d’un miroir tournant à 10 tours secondes pour « casser » le faisceau. Chaque tir de paquet de lumière met 1,5 seconde pour arriver sur la Lune. Une horloge atomique associée compte les tirs et leurs renvois, donnant la distance exacte. Cela fait quarante ans que ça fonctionne  ! Sous la direction aujourd’hui de Farrokh Vakili, pourCaussols. On a ainsi découvert que la Lune bouge de 10 cm, selon l’attraction relative de la Terre et du Soleil. La Terre bougeant d’un mètre, avec ses océans ! Le troisième observatoire laser est situé à Hawaï : or, lui, en 35 ans, en raison de la dérive des continents, il a bougé de 2,5 cm en remontant direction la Sibérie. L’observatoire de Cannes remontant moins vite... vers la Suisse. La Lune, elle, s’éloigne de la Terre de 3,7 cm par an. Résultat : le jour terrestre s’allonge de 1/100 eme de seconde par an. La distance Terre-Lune varie elle selon l’orbite lunaire : entre 353 880km et jusqu’à 421 690km. Les atterrissages suivant ajouteront à l’Alsep un détecteur.. de poussière lunaire. Finalement, il y en avait très peu qui circulait...comme on s’y attendait ; faute d’atmosphère : « The dust accumulation proved to be much lower than expected, and the results from this experiment were also used to monitor the long-term degradation of solar cells from radiation and thermal effects. This was considered to be an engineering rather than a scientific experiment. »



faut arrêter les connneries du genre, là !! faut vraiment être BETE pour croire aux sornettes comme quoi on n’y est pas allé enfin !!


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