À l’écolo
En tant que Provençal, pour qui les moulins ont toujours été un élément familier du paysage, je suis plus que tout autre sensible à la poésie du vent, incomparablement exprimée par des félibres tels que Daudet ou Mistral, mais la question posée, en l’espèce, n’est que la question trivialement physique de la concurrence entre énergies diffuses, voire très diffuses - fussent-elles naturelles ou « renouvelables » - et énergies concentrées, voire hyper concentrées.
Le chiffre ne dira peut-être rien à une majorité de nos compatriotes, et c’est profondément regrettable, mais les besoins électro énergétiques annuels d’un pays comme le nôtre s’exprimeront dans quelques années en milliers de Térawttheures ! Si vous préférez, en milliers de milliards de Kilowattheures ! Si, du jour au lendemain, les fleuves n’existaient plus, imagine-t-on les hommes satisfaire intégralement leurs besoins actuels en recueillant l’eau de milliards de milliards de minuscules rus, pour un prix équivalent !
Un grand merci à l’écolo.
André Pellen