Bonjour,
Je pense que le choix de ne pas engager la procréation provient avant tout d’une désillusion. A moins d’être égoïste et de vouloir un enfant pour soi ou pour son couple, on ne peut pas désirer mettre un nouvel être au monde si on sent ce dernier incapable de lui apporter le bonheur.
En Russie par exemple, et cela est particulièrement vrai depuis les années 1990, le taux de natalité est tombé si bas que le renouvellement des générations n’est plus assuré. La Russie vieillit et se vide de ses habitants...
Je pense qu’il s’agit du symptôme de la désillusion du capitalisme. Peut-être l’avènement imminent d’un nouveau mode de vie en société rendra-t-il l’espoir aux parents et le désir d’offrir à de nouveaux êtres ce qu’ils vivent eux-mêmes.