Oui mais le problème c’est la crise de l’euro. La prochaine crise ne sera ni américaine (US) ni - certainement pas, vu la position florissante dans laquelle ils se trouvent - sud-américaine (les pays d’amérique du sud n’ont pas subi la crise post-attentats du 11 septembre et n’en ont pas été affectés comme l’ont été les US et l’europe - et le Japon - ; ils n’ont pas non plus été accroché par la crise de 2008 des subprimes causées par les credit default swaps).
Encourager une nationalisation qui prive une société privée telle que repsol de nombreux revenus revient à scier la branche sur laquelle nous sommes assis. L’Espagne fait partie des PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne) qui ont beaucoup de problèmes pour sortir de la crise de la dette actuellement.
La mondialisation actuelle n’est pas anti-état ni anti-socialisme anti-capitalisme débridé, elle tend à aider chaque continent pour que la croissance revienne. Par conséquent, supporter cette nationalisation d’YPF va à l’encontre de la solidarité que les Etats se doivent. Dans le monde inter-connecté d’aujourd’hui aucun Etat ne s’en sortira en enfonçant l’autre dans une crise économique.
De plus, que veut-on ? Une souveraineté nationale ou aider les pays pauvres. La mondialisation n’a pas que des mauvais côtés. Prenez par exemple ces supermarchés qui ont ouvert au Kenya ou au Lesotho. Le but n’était pas d’appauvrir les citoyens de ces Etats mais de les aider à se nourrir. Or qui a fait ça ? La mondialisation. Celle-ci n’est pas l’appauvrissement des Etats en particulier pour une hégémonie mondiale profitant à quelques uns mais bien leur enrichissement par la solidarité grandissante entre Etats qui veut que la croissance de l’un entraîne la prospérité de l’autre.
La sortie de l’Euro participe de la même veine. Se porter bien pendant un certain souverainement, puis se prendre une crise dans la gueule qui anéantit les progrès obtenus.
De plus, si les Etats doivent disparaître, ce n’est pas nous qui allons l’empêcher.
Méditons cette phrase de Nixon : « Notre plus grand ennemi à tous, c’est l’Etat ».