Mis à part la longue litanie d’affirmations à l’évidence non nourries de l’expérience du terrain (on ne peut reprocher à un énarque de n’avoir ni le temps ni le goût pour se mélanger aux populations locales), n’y a t il pas une incohérence fondamentale entre le titre qui prône une fermeture des frontières et la nature même de l’économie argentine toute tournée vers l’exportation ?
Il n’y a pas à aller chercher loin loin pour trouver un contre exemple qui fonctionne. Le Chili, de part sa taille, aurait du être condamné à devenir un satellite de son imposant voisin, mais ses choix il y a 30 ans, lors de sa démocratisation, ont été tout autre. Au lieu de choisir une bureaucratie lourde centralisée, il a préféré la démocratie sociale de style scandinave, favorisant la transparence aux dépends de la corruption, baissant les droits de douane pour devenir la plate forme d’échanges la plus prospère d’Amérique du Sud. Il domine aujourd’hui l’Argentine économiquement et politiquement.
@ Proudhon
Les argentins issus du peuple n’ont ni les moyens ni le temps de faire du tourisme scolaire dans l’une des capitales les plus chères du monde. Votre panier test argentin, c’est la jeunesse dorée issue des familles oligarques prospérant dans les quartiers Nord de Buenos Aires (d’Olivos à Tigre). Rien à voir avec la jeunesse métissée qui constitue pourtant le lit électoral du Peronisme et ne connait que les plages boueuses de l’embouchure de la Plata (Quilmes).