Je précise que je ne ne prône pas une politique de réduction des coûts salariaux ; comme le souligne « Spartacus », l’exemple de la Suisse nous montre qu’avec des salaires plus élevés, on peut très bien être plus compétitif à conditions d’être plus spécialisés dans des secteurs à haute-valeur ajoutée.
Le problème c’est que, depuis 2001, le coût du travail a bien plus progressé dans notre pays (+40%) que la valeur ajoutée du travail des français ; ce qui explique notre perte de compétitivité et notre sensibilité au chômage.
Il me semble cependant que l’on devrait mener une politique d’augmentation modeste du coût du travail dans les trois prochaines années de façon à nous laisser le temps de mener la transition techniques vers des productions à plus-haute valeur ajoutée.
Ainsi, par exemple, une augmentation trop forte du SMIC en juillet prochain me semble inopportune dans le contexte actuel (chômage,..) ; le fait que F. Hollande semble partager ce soucis est, pour moi, plutôt positif.