Les grands projets d’infrastructure, c’est bon pour l’image de certains politiques, mais pas toujours pour les finances publiques , ni pour l’intérêt des riverains .
De nombreux aéroports sont en difficulté au bout de quelques années en raison d’un trafic surestimé et de l’augmentation des charges non prise en compte dans les études de rentabilité .
Parmi elles, le chantage des compagnies low cost qui demandent des subventions de plus en plus lourdes pour les collectivités et leurs administrés .
Les gagnants sont les entreprises du BTP, en l’occurrence ici : Vinci .
Pour contourner la crainte du financement qui pèsera lourd à long terme, ce gouvernement a mis en place sa recette magique : le partenariat public-privé ( PPP) qui devrait plutôt se traduire par : Profits Privés-Pertes Publiques : les entreprises investissent dans la constructions, puis louent l’exploitation de l’infrastructure aux collectivités pendant 25 ou 40 ans , ce qui reviendra 2 à 3 fois plus cher que le prix initial .C’est le cas pour le TGV Tours-Bordeaux, concédé à qui ? Vinci !
L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, projet inutile ou mégalo ...