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par Tony Cartalucci
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Alors que les
informations nous arrivent en provenance d’Houla en Syrie, tout près de
Homs et de la frontière avec le Liban, il est de plus en plus évident
que le gouvernement syrien n’est pas responsable des tirs d’artillerie
qui ont tué 32 enfants et leurs parents, comme le clament haut et fort
les médias occidentaux et jusqu’à l’ONU elle-même. Tout semble indiquer
au contraire que c’est l’oeuvre d’escadrons de la mort opérant en combats rapprochés – ces escadrons étant accusés par les « activistes » anti-gouvernementaux d’être des « sbires du régime [d’Assad] » ou des « milices », et par le gouvernement syrien d’entre des terroristes d’al-Qaïda liés à des espions étrangers.
Au moment où l’on rapportait ces meurtres, les représentants des gouvernements américain, britannique et français
se préparaient déjà à accuser, à condamner, et à demander des sanctions
contre le gouvernement syrien, appelant à une réunion immédiate du
Conseil de Sécurité de l’ONU, et à l’établissement d’un cadre de soutien
aux « Amis de la Syrie » au moyen de livraison d’armes et d’aide
aux militants. Il était urgent pour l’Occident, que ce soit par
opportunité ou de façon délibérée, de faire avancer son vieux projet de
renversement du régime d’Assad.
Pendant ce temps, l’OTAN massacrait une famille de 8 personnes, dont 6 enfants en Afghanistan.
Et donc, si l’on affirme que ce sont l’aide humanitaire et la justice
qui guident les intérêts étrangers, alors l’Afghanistan devrait être mis
sur le même plan qu’Houla. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
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Suite et source.