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En réponse à :


morice morice 31 mai 2012 18:12

celui de la merde remuée 

style la fausse agression de Mpntebourg pulvar 

ou mieux encore le fameux coup de Carpentras 

pour la énième fois chez les fachos SOURDS ou mal voyants :

Le 30 juillet 1996, un certain Yannick Garnier, 26 ans, se présente de lui-même au siège des Renseignements Généraux d’Avignon8,9, et avoue être l’un des profanateurs. Il dit ressentir le besoin de se libérer de ce secret pour changer de vie et de ne pas avoir à mentir à la femme dont il est récemment tombé amoureux. Ses aveux confirment qu’il s’agissait bien d’un acte antisémite commis par des néonazis. Il dénonce ses quatre complices qui sont arrêtés aussitôt, sauf l’un d’entre eux, le meneur, Jean-Claude Gos - qui avait été interpellé dès le 11 mai 199010 et relâché après 24 heures - skinhead originaire de Denain (1966-1993) et membre du PNFE, tué le 23 décembre 1993 en moto sur une route de la grande banlieue d’Avignon, par une voiture dont le conducteur (Rachid Belkir, 36 ans) sera retrouvé mort en 1995, tué de deux balles dans le torse et plongé dans le Rhône11, deux lourdes pierres attachées aux pieds12,13.

Aucun lien n’a été établi entre les coupables et le Front national. Les dirigeants locaux du FN, Guy Macary et Fernand Teboul, faisaient eux-mêmes partie de la communauté juive11, ce qui ne pouvait que déplaire aux néonazis.

Le procès débute huit mois plus tard à Marseille, dure une semaine, et le verdict est rendu le 24 avril 1997. Patrick Laonegro, le « cerveau » du commando de profanateurs, et Olivier Fimbry, un ancien militaire, sont condamnés à deux ans de prison, tandis que les deux autres profanateurs sont condamnés à vingt mois.


Le Parti nationaliste français et européen (PNFE) était un groupuscule néonazi, raciste, antisémite et xénophobe, qualifié d’extrême droite par des observateurs bien que son président le décrivît comme « ni de gauche, ni de droite mais nationaliste », fondé en avril 1987 à la suite d’une scission du Parti nationaliste français et inactif depuis 1999. Comme beaucoup d’autres groupes d’extrême droite français, le PNFE utilisa la croix celtique comme emblème. Sa devise était « France d’abord ! Blanche toujours ! ». Parmi ses membres, on peut citer le négationniste Vincent Reynouard ; Erik Sausset, rédacteur de la revue Le Flambeau, en fut le président de 1996 à 1999.

En janvier 1994, les Faisceaux nationalistes européens (FNE) de Mark Fredriksen se rallient au PNFE.`


Les membres du PNFE ont commis des profanations de sépultures, des agressions et des incendies contre des foyers d’immigrés et des locaux du PCF entre 1986 et 1989, dans le sud de la France.[réf. nécessaire] En décembre 1988, l’explosion d’une bombe artisanale dans un foyer Sonacotra à Cagnes-sur-Mer fit un mort et 12 blessés, mais l’enquête se termina par deux non-lieux. Le 24 avril 1997, le principal inculpé pour la profanation du cimetière juif de Carpentras dans la nuit du 8 au 9 mai 1990 était un ancien membre du PNFE1.

L’organe de presse du parti, Tribune nationaliste, créé en octobre 1985, est interdit en décembre 1990.


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