Vendredi 1er juin 2012 :
L’agence de notation Egan-Jones abaisse la note de l’Italie de
« BB » à « B+ », avec une perspective négative au vu de
« l’état misérable » de son économie.
Lisez cet article :
Les Bourses ont terminé en forte baisse vendredi de part et d’autre de
l’Atlantique, des chiffres décevants sur l’emploi aux Etats-Unis s’ajoutant aux
craintes liées à la situation financière et économique de la zone euro et au
ralentissement de la croissance chinoise.
L’économie américaine n’a créé que 69.000 emplois en mai, un chiffre
inférieur de plus de moitié au consensus Reuters et le plus faible depuis un
an. Le taux de chômage est reparti à la hausse, à 8,2%.
Ces chiffres sont venus s’ajouter aux mauvaises nouvelles en provenance
d’Europe, où se multiplient les signes de ralentissement de l’activité, et où
aucun signe encourageant n’est venu apaiser les craintes liées à la crise de la
dette dans la zone euro, ainsi que de Chine, où l’industrie a confirmé son
ralentissement dans les dernières enquêtes auprès des directeurs d’achats.
Selon une enquête Reuters réalisée après la publication des chiffres de
l’emploi américain, Wall Street juge de plus en plus probable que la Fed
engagera un nouveau cycle d’assouplissement monétaire pour préserver la reprise
fragile de l’économie américaine.
Sur le front de la crise de la dette en zone euro, l’agence de notation
Egan-Jones a abaissé dans la soirée la note de l’Italie de « BB » à
« B+ » avec une perspective négative, faisant part de ses doutes quant
à la capacité du pays à soutenir ses banques sans aide extérieure au vu de
« l’état misérable » de son économie.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E8H1JK120120601