Je ferai une remarque à propos du thème de cette question posée aux
étudiants, en espérant qu’elle n’ait pas été déjà faite. Il est évident
qu’elle n’est posée que parce qu’un problème se pose dans un contexte
humanitaire. La même question aurait pu être posée hier à propos de
l’Irak et aujourd’hui de l’Afghanistan. Par définition, cette question
est controversée, et elle l’est particulièrement en France comme l’Irak
ou l’Afghanistan l’auraient été aux USA ou en Grande-Bretagne. J’ai lu
la lettre ouverte, et il s’agit d’un cas de figure qui permet
d’envisager plusieurs scénarios. Mais le droit humanitaire est en
évolution constante, et la question ici à mon avis, est moins celle d’un
lobby sioniste tentant de discréditer cet homme, qu’une tentative de pression
pour empêcher une définition plus restrictive du droit humanitaire.