le problème de la pornographie, comme souligné d’ailleurs dans l’article, est de donner une vision fausse de la sexualité : hommes aux pénis démesurés, hyper-endurants, femmes pratiquement toujours soumises, aux corps modélisés et siliconés, etc..
Chez un ado, cette représentation peut facilement être confondue avec la réalité, ou ce qu’elle devrait être.
D’où des comportements névrotiques ultérieurs de frustration, timidité, ou au contraire recherche d’actes déviants (partouzes, zoophilie ou autres) pris comme la normalité.
De plus l’adolescence est un âge où, si les hormones travaillent les corps, les esprits sont aussi et encore empreints d’une forme de romantisme.
Il est à craindre que l’exemplarité de la pornographie ne laisse qu’une pauvre part à l’amour (au sens platonique du terme, ou à l’érotisme libertin) par rapport à une forte prédominance d’une seule sexualité réduite à l’acte, qu’il soit normal ou plus ou moins déviant.