L’égalité des hommes est fausse de facto. Tous les hommes sont également dignes, c’est entendu, mais l’égalitarisme est un totalitarisme aussi criminel qu’injuste. L’égalité n’aime pas les riches, n’aime pas l’élitisme, n’aime pas ce qui est inaccessible à la masse, bref, n’aime pas ce qui est beau et élevé. L’égalité raccourcit systématiquement les têtes qui dépassent.
L’égalité est de toute façon contraire à la liberté et à la fraternité. On ne peut pas être l’égal de tous si on s’émancipe de la masse. Et dans une fratrie, il y a par définition des aînés et des benjamins qui n’ont aucune forme d’égalité dans leurs droits et leurs devoirs réciproques.