Si on vous comprend bien bien, face à cette crise c’est une révolte avant tout morale qu’il faudrait. Soit, on pourrait être d’accord. Mais qui peut croire que cette crise a été générée d’abord par un affaiblissement du lien social ? C’est confondre la cause et l’effet.
« il faut ABSOLUMENT exclure délibérément travailleurs « sociaux », municipalités, syndicats, fonctionnaires et tous apparentés au système, agents traditionnels de l’assistance qui feront tout – sous prétexte de vous aider – pour vous y réintégrer » Ce genre de discours, on le connaît bien. Il est martelé depuis les USA et a fini par trouver des relais chez nous, dont vous apparement. Ce n’est pas le système d’aide sociale qui a fait exploser la machine mais bien le petit monde des financiers de l’économie virtuelle, complètement déconnectée du réel ! Alors, désigner comme adversaire ceux qui posent des Rustines (hé oui...) sur un pneu qui est pourri, c’est être complètement à côté de la plaque.
Pour ce qui est d’un rétablissement des relations humaines, là encore, on pourrait être d’accord mais : « apprenez à connaître ceux auxquels vous pouvez vous fier, ceux qu’il vous faut craindre et combattre, sortez (prudemment) de l’anonymat. Attention, c’est une lutte sans merci qui s’amorce... » là c’est franchement de la parano et comme point de départ relationnel c’est réussi...
PS : à JL. Pour le long feu, il a raison : c’est un terme d’artillerie qui signifie qu’un obus a été percuté mais n’est pas parti (situation inconfortable pour le canonnier..). Ca n’a rien à voir avec la longueur d’un feu de bois.