La mondialisation connaît une nouvelle pression par le bas, la remise en question d’une exploitation de la pauvreté dans d’autres pays du monde (comme la Chine avec ses industries) et du vide législatif environnemental en pleine crise écologique mondiale n’est pas au centre des débats, ce qui montre que le progrès social et écologique ne sont pas des données du capitalisme moderne. Le coût du travail et la compétitivité se sont imposés comme les « solutions » économiques futures pour résoudre la crise de redistribution des revenus actuelle.
Cependant malgré les débats constants sur le coût du travail, il est impossible pour un pays quelconque de faire compétition avec un rapport de 1 salarié sur 20 ou plus, et comme il est de facto exclu économiquement de parler d’un renforcement de l’industrie nationale ou locale pour protéger ses salariés et ses entreprises face au dumping social, salarial et fiscal des pays qui exploitent cette pauvreté. On réduit le champ au coût du travail, qui même s’il était baisser, ne pourrait de toute façon concurrencer ses types de dumpings.
Ses baisses successives qui se sont passés sur des années, avec de multiples baisses des droits, à transférer ses sommes colossales (qui se chiffre à plus de mille milliards parfois) vers les dividendes des hyper-riches, des actionnaires et des banques. Ses derniers profitent déjà de la manne de la mondialisation, c’est avantager ceux qui le sont déjà, et réduire le niveau de vie de ceux qui ne pourront de toute façon espérer une quelconque possibilité de concurrence pour entrevoir une possibilité de conserver à l’avenir des centaines de milliers d’emplois (les chiffres de l’industrie sont très parlant sur les pertes subies).
Outre le fait que les possibilités (ou les volontés) politiques sont quasi-inexistantes dans ce rapport, le système des élections (la démocratie participative) ne mutent pas aussi rapidemment que celui des lois économiques, de plus il n’y a pas de réel changement puisque la souveraineté nationale et locale n’ont aucune influence sur les institutions financières comme le FMI ou la Banque Mondiale.
Le coût du travail dans les pays qui subissent une délocalisation de pans (parfois) entiers de leurs industries ou de leurs services, devient le seul débat puisque toutes les autres possibilités sont exclus ou ne seront pas mise en oeuvre pour diverses raisons. La compétitivité devient alors le discours pour faire oublier que les capacités de concurrence ne sont pas réalisables, et que de toute façon les lois économiques ne vont pas dans ce sens, puisqu’il s’agit de compétitivité financière avec des lois qui avantagent, ceux qui peuvent en bénéficier avec comme outil de rentabilité la mondialisation par le nivellement vers le bas des populations, et avec pour objectif une plus forte concentration des richesses, sans que les frontières ou les problèmes nationaux n’interfèrent pour faire plus de profits.