Cher Nicopol, l’excellence de votre article ne me semble guère cadrer avec votre fiche descriptive, où je lis ceci : « extrême dans ses convictions mais toujours prêt à en changer... Une seule règle : le »principe de réalité« .
Mme Guigou, qui vient de nous administrer une splendide leçon de girouettisme opportuniste, se reconnaîtrait dans cette profession de non-foi. Oui, il faut être prêt à changer de conviction... mais très modérément. Car : qu’est-ce qu’une conviction dont on est toujours prêt à changer ? On frise là l’oxymore.
Quant au »principe de réalité", c’est bien celui du PS : la réalité étant celle-ci (prétendent-ils...), empressons-nous de la légaliser. Or, moi, je préfère le principe de conviction qui surplombe le principe de réalité. Il faut savoir, s’il le faut, résister à la réalité ou en proposer une nouvelle. Vous qui êtes lecteur de Nietzsche, je pense que vous devriez être d’accord avec cette assertion. Bien amicalement.