Aujourd’hui, on ne peut que constater plusieurs choses :
a) Les politiques libérales tout court menée par l’UMP ou social-libérale menée par le PS aboutissent au même résultat : notre pays reste englué dans la crise.
b) La dette de la France ne sera jamais remboursée. Avec une bonne politique, nous pourrons sans doute en payer les intérêts pour de nombreuses décennies encore, mais en rembourser le capital et reveni à un endettement nul est impossible.
A partir de là, on continue une politique qui ne marche pas, ou bien on essaye de réfléchir à de nouvelles solutions ? Il me semble préférable de réfléchir à de nouvelles solutions, innovantes et bénéfiques pour le plus grand nombre, c’est ce que propose le Front de Gauche.
Alors, certes, il est aujourd’hui encore minoritaire. Mais n’en déplaise à l’auteur, il n’est pas en phase de repli, mais bien de progression.
D’une part, depuis que le PCF a touché le fond aux élections présidentielle de 2007, les scores de cette mouvance, incarnée désormais non plus par le seul PCF mais par le FdG sont en augmentation.
D’autres part, alors que ce qui chute réellement dans le pays, c’est sans conteste l’adhésion de la population à la politique mené par F. Hollande, la contestation de gauche, elle augmente.
Il y’avait sensiblement le même nombre de manifestants le 5 mai 2013 à la Bastille que le 18 avril 2012, et ce dans un contexte différent : il n’y a plus l’effet mobilisateur de la campagne présidentielle, c’était en pleine période de congé - notamment sur Paris.
Il y’avait par contre bien plus de mone qu’à la manifestation en octobre contre le pacte de stabiltié.
Tout ceci montre non seulement un ancrage, mais bien une augmentation (encore insuffisante) de l’adhésion du « peuple de gauche » aux thèses du FdG.
C’est un fait à prendre en compte, qui doit donner du courrage et de la confiance à ceux qui y croient parceque ça avance, mais sans nier qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour convaincre une majorité.
Rendez vous dans un an pour les élections européennes, où on verra bien quel sera le score du Front de Gauche, des Verts et du PS. Je ne serais pas surpris que le FdG y tallonne le PS à cette occasion, comme ce fut naguère le cas d’Europe Ecologie ; mais il ne faudrait pas non plus que ce ne soit qu’un feu de paille comme ce fut le cas pour ces derniers.