C’est bien beau de défendre aveuglément la protection sociale française. Il n’empêche que, sous certains aspects, celle-çi reproduit les même schémas qu’elle prétend protéger, ou induit de nombreux effets pervers :
- prendre aux pauvres pour donner aux riches (il est avéré que les smicards cotisent pour la retraite des cadres ; retraites, indemnités chômage très inégales) ;
- rentes de situations (les génériques sont facturés trois fois plus en France qu’en Angleterre) ;
- infiltration des intérêts privés dans une infrastructure publique du fait de l’asymétrie d’intérêts ;
- prescriptions de médicaments inefficaces, analyses dont la seule justification est le respect de la procédure, patients malmenés entre généralistes et spécialistes qui entretiennent leurs plannings, etc.
Ceci n’est évidemment pas un prêche à finalité néolibérale, mais un coup de gueule pour une meilleure sécurité sociale.