Effectivement aucune démocratie au monde ne peut être associée à une religion. Les pays musulmans ne l’ont pas encore constaté et du moins, les plus évolués, le comprendront à leurs dépens s’ils laissent ainsi leur religion se nicher dans leur Constitution. A ce sujet la toute prochaine publication de la Nouvelle Constitution Tunisienne pourra être considérée comme un test très important.
Il est néanmoins évident que la religion, même absente du pouvoir, continue de jouer un très grand rôle dans les décisions politiques ou même économiques un peu partout dans le monde et continuera encore de le faire pendant quelques générations. Uniquement par le simple fait que les décideurs ont été façonnés par leurs ascendants dans une croyance religieuse et qu’eux mêmes, croyants ou pas, consciemment ou pas, agissent et agiront en tenant compte, en partie, de cet héritage « spirituel ».