Face à ce problème , s’intéresser un peu à l’histoire nous montre que cette question a par le passé été réglée d’une manière juste . Dans la France d’Ancien Régime , le problème s’est tout d’abord posé à partir de l’avortement .
A l’époque , il n’était pas rarissime pour une femme de tomber enceinte en dehors du mariage et ces grossesses du fait de l’absence de moyens de la mère et de la « honte » que cela représentait se terminaient bien souvent par un avortement qui à l’époque était un crime . Pour éviter au maximum d’en arriver à cette extrémité les juges permettaient aux femmes de poursuivre le père indélicat pour obtenir réparation .
Cependant à l’époque certaines femmes s’étaient mises à utiliser ce système uniquement pour se faire de l’argent aux dépends des hommes , les « paternités forcées » de l’époque . Ayant constaté cela , les juges avaient alors mis en place la possibilité pour l’homme de prouver que la femme était volontairement tombée enceinte à son insu et dans ce cas l’homme n’avait ni à reconnaître l’enfant , ni à verser de pension alimentaire , une solution simple qu’il serait grand temps de remettre au goût du jour pour régler ce problème .