@Bulgroz
1) Me semble que ce chiffre recouvre la recapitalisation
+ le coût de la structure de défaisance.
Adosser une
structure de défaisance (le CDR) à un EPA (l’EPFR) était pour le moins
contestable.
Et au-delà
de ça, il s’agit de la question du sauvetage des banques (même nationalisée) par
l’État, donc le contribuable.
2) Et de plus, trois de ces arbitrages étaient
franco-français. Le contenu d’un arbitrage étant en principe confidentiel,
difficile d’en savoir beaucoup.
3) 771 M$, pour être précis.
Il faut dire
que la condamnation par le grand jury fédéral de L.A. (juillet 2003) et
l’arrangement de 771 M$ (décembre 2003), qui mettaient indirectement en cause
l’État français, ont eu lieu au moment de la guerre d’Irak (mars 2003), donc à
une époque où les relations franco-américaines n’étaient pas au beau fixe.
4) Il a raconté des menteries au bureau des gouverneurs
de la Fed ! Mais attention, hein, le cher homme a plaidé coupable tout en
protestant de sa bonne foi….
5) Elle ne s’est pas prononcée ni sur le préjudice, ni
sur l’indemnisation, elle a « simplement » cassé les dispositions de
l’arrêt d’appel qui condamnaient le CL et le CDR au titre de leur
responsabilité contractuelle et de leur manquement à la loyauté.
6) Je ne vois pas par quel processus.
7) Au contraire, l’arrêt a été interprété comme favorable
au CL et au CDR. L’affaire aurait pu tout simplement repasser en Cour d’appel.
8) Le justiciable ordinaire est souvent confronté à ce
genre de délais (d’ailleurs la France se fait régulièrement taper sur les
doigts par la CEDH).
9) Je ne sais pas exactement de quels chiffres vous
parlez
10) Les banques, payer des impôts, non mais allo quoi !?!
11) »Citistar", société caïmanesque de Citibank.
Les montages
sont difficiles à comprendre (y a du Pinault etc), et même les membres de la
commission des Finances se sont cassés les neurones autour de la notion de
« portage », mais Citistar a de fait été impliquée dans ces deux
affaires.
En
conclusion, si vous voulez me faire dire que le Crédit Lyonnais était loin
d’être net, vous prêchez un convaincu.
Si vous
voulez me faire dire que les décisions de justice sont contestables, c’est une
évidence.
Et vu la
complexité de l’affaire Tapie/CL/Lagarde et de ses arcanes
juridico-financières, je ne prétendrai pas à titre personnel avoir une opinion
limpide.
Mon
article visait simplement Christine Lagarde.