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eric 7 août 2013 10:59

Le débat mériterait d’être élargit et détaillé.

A lire la presse, on a effectivement l’impression, que toute une jeunesse, très largement issue de l’immigration, a tendance a s’en prendre de façon préférentielle aux symboles de l’État et aux fonctionnaires. Quand il y a eu des émeutes, on nous parlait beaucoup de lycées, de postes, de gymnases, de commissariat. Moins ou pas de supermarché, d’usines de biens prives en général.
Il est très difficile de se faire une opinion parce que nos statisticiens publics sont très politises et comptent ce qu’ils veulent bien compter en le définissant comme ils le veulent.

Est ce que les service publics sont vraiment devenus une cible privilégiée ? Dans ces conditions, la révolte sous-jacente serait plus contre des symbole, contre la manière dont l’État les traite que contre le « capitalisme » par exemple.

Est ce que l’on en parle plus parce que les commentateurs sont plus choques si les agresses sont des fonctionnaires que si un supermarché est pille ? ( le genre, « voler des voleurs n’est pas si grave »). Ou si des voitures particulières sont brûlées, ou des « gens » agresses au quotidien ?

Est ce que les agents publics seraient plus vises parce que considérés comme plus extérieurs. A travers les conditions de diplôme, de nationalité, de salaires, de logements, ils bénéficient d’une préférence nationale qui pourrait être ressentie comme une injustice. Ils sont aussi les dispensateur de l’aide sociale, condition de survie pour beaucoup des publics concernés. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils le font en fonction de leurs propres critères et comme cela les arrange. Souvent aussi, pour des raisons idéologiques, ils sont les plus prompt a dénoncer les modes de vie des populations étrangères ( statut de la femme, voile, etc) tout en les survalorisant ( "chance pour la France, diversités, multiculturalites) Ce discours contradictoire, ce double bind peut il expliquer une agressivité particulière a leur égard ?

En réalité, on ne sait a peu prés rien de tous cela a ma connaissance. Il est donc tres difficile et de porter des jugements ( ce qui n’est pas très intéressant) et surtout de chercher des solutions.

Définir et compter dans la transparence. Ce sont des préalables a une action publique efficace.
On en est loin. Je crois que c’est la principale réflexion a laquelle appelle cet article.


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