La notion de pic pétrolier est un peu simpliste.
Néanmoins la production de pétrole n’augmente pas ou peu malgré de nouvelles sources comme le forage en eau très profonde, le pétrole de schiste, le pétrole « non conventionnel » comme celui des sables bitumineux.
Mais les grands contributeurs aux énergies mondiales n’évoluent que très lentement et le trio pétrole gaz, charbon sera encore dominant (80-85 %) jusqu’en 2050 malgré le développement de l’éolien terrestre et off shore, le nucléaire de troisième génération (64 projets de réacteurs en cours de réalisation ou de projet avancé), l’hydrolique (Afrique, Chine, Amérique du Sud), le solaire photovoltaïque, thermique, à capteurs, la géothermie, l’énergie des mers, la biomasse de troisième génération (à partir de CO2 et d’organismes sélectionnés) etc.
Il n’y a pas de bonne énergie sur les 3 points essentiels (économie, durabilité, écologique) mais chacune ont leur avantage et leur inconvénients.