Retour quelques années en arrière pour juger à quel point la dérive s’est faite loin des principes républicains (Je reprends ici un passage de mon article « Qui va là ? ») :
« L’émission Le point sur la table d’Anne Sinclair avait pour invités le 18 septembre 1991 Jean-Louis Bianco, alors ministre des Affaires sociales et Alain Juppé, futur Premier ministre. Une assistante sociale demanda : « L’accès à l’école est un droit pour tous les enfants résidant sur le territoire français. Remettez-vous ce droit en question ? Non, répond Alain Juppé, les enfants qui sont sur territoire français peuvent aller à l’école. Il faut lutter contre la clandestinité mais on ne va pas faire payer, à de jeunes enfants qui sont là, l’irrégularité de leurs parents en les privant de la possibilité d’apprendre à lire et à écrire. » Cette position illustre bien la tradition républicaine de la France, que N.Sarkozy semble ignorer. »
Et oui, rétrospectivement, on ne peut que constater que, finalement, Juppé est un grand démocrate respectueux des principes humains en comparaison de Nicolas « qui-vous-savez »...