Fallait oser, traiter le Diplo de « média atlantiste » ayant pour vocation la « neutralisation des bourgeois contestataires ».
Je suis abonné au Diplo depuis une quinzaine d’années, (étant au RSA issu d’une famille d’ouvrier/paysan, je ne me considère pas vraiment bourgeois, plutôt un prolo non séduit par l’hypothèse communiste) et si je ne l’attends plus avec autant d’avidité chaque mois, c’est bien parce que j’ai trouvé sur internet d’autres vecteurs d’information au quotidien.
Il n’empêche, c’est le Diplo qui m’a initié à un point de vue internationaliste en relayant les grandes manoeuvres du BAO à travers le monde, en dénonçant l’incurie du capitalisme en Amérique du Sud, en Asie, au proche et moyen Orient etc.
En mettant en lumière la veulerie de nos dirigeants et de leurs affidés médiatiques.
Non vraiment, quand on traite le Diplo d’Atlantiste, seul média francophone d’autant d’importance et d’influence à l’international et qui s’efforce de porter la voix de la dissidence au Système et a minima de présenter des points de vues différents sur les sujets internationaux et géopolitiques, c’est qu’on est dans autre chose que de la critique raisonnée et raisonnable.
Si je peux entendre certaines critiques, comme celle à l’endroit du 9-11 et de votre anecdote personnelle sur une opposition entre les Amis du Diplo de Montpellier et la direction des AdD, cette attaque générale sur ce média me paraît largement disproportionnée et de mauvaise foi, ce qui est largement contre-productif puisque du coup, le reste de vos critiques me paraît particulièrement douteux.
Mais je crois comprendre en filigrane que ce qui vous coûte le plus, c’est qu’il n’utilise pas des grilles d’analyse « wahhabo-sionistes », qu’il condamne les Soral et autres Dieudonné, gourous modernes du populisme réactionnaire.
Ce qui me conforte dans l’idée que vos critiques sont plus partisanes que journalistiques.