@ Serpico
Votre comparaison entre « excision africaine » et « massacre au Chili » ne tient pas debout.
L’excision pouvait être une grande cause en France parce que des petites filles étaient excisées sur notre territoire. Alors que l’armée chilienne ne venait pas faire ses exécutions sommaires sur les Champs-Elysées.
Ca ne veut pas dire que l’un prime l’autre mais quand on s’intéresse aux droits de l’homme - et de la femme - il est difficile d’attaquer d’autres pays sur leurs pratiques si on ne balaie pas devant sa propre porte.
C’est ce que nous faisions en nous attaquant à l’excision. C’est une pratique révoltante partout sur la planète - mais c’est évidemment encore plus choquant quand elle arrive chez nous avec la complicité passive ou pas d’un certain nombre d’acteurs sociaux.
Voilà qui justifiait de s’y attaquer en priorité.
Sur le fond, l’article me semble suffisamment documenté pour ne pas avoir l’air d’une charge « raciste et islmamophobe ». Cet argument commence à sentir le rance. Le ton de l’auteur est quand même loin de celui du pamphlet haineux.
Mais ce registre là, on peut toujours demander une intervention de mister Milan : c’est un expert.
Cordialement...