Bonne analyse.
Je crois qu’une campagne plus mature, c’est cuit. Ca va plutôt aller dans le sens inverse.
Dès lors confronté à l’absence de choix et devant la tyrannie de ses parents (tu préfères qui ? Papa ou Maman ? Papa c’est la ceinture, Maman le martinet), l’électeur adolescent risque de vouloir à tout prix fuguer quitte pour celà à recourir à Le Pen (combien de jeunes filles ont elles été tuées par un sérial killer dans ces circonstances). En général, le cavalier blanc (Bayrou) est délaissé.
Le Pen sera donc problablement au deuxième tour. Mais on joue avec le feu, cette fois. La grande question : le 21 avril était un avertissement sans frais. Etait ce le dernier ?
PS : Quand la Pologne, qui peut s’enorgueillir de sa méthode d’éducation basée sur la responsabilisation des enfants, et son mépris de l’infantilisation, a rejoint l’UE, le président de celle ci a déclaré « Pour ce discours, je ne vous parlerais pas d’agriculture ou d’industrie. Ce que la Pologne apporte à l’UE, c’est une jeunesse bien éduquée »