@JL
Oui, à partir de ces deux idées contradictoires nous nous confrontons à des apories, à des impasses. Et si il y a impasse, c’est justement parce que ces deux conceptions sont incompatibles.
"Ceci dit, vous ajoutez plus loin : ’’Le brutalisme ou le règne de la logique à outrance et d’un rationalisme sans limites’’
Voilà, sans vouloir vous vexer, un bel exemple de contradiction dans votre raisonnement.
A vouloir trop charger la barque, on prend le risque de la faire chavirer.«
Je ne vois pas en quoi cela est contradictoire. Bien au contraire : un rationalisme excessif, c’est à dire qui prétend tout démontrer ou s’incorporer dans une logique aux pieds d’argile, est voué à se contredire, à tomber dans des impasses. Le rationalisme sans limite est un irrationalisme. Nous pensons par exemple aux conceptions économiques, qui dans une logique extrême de rentabilité et de croissance infinie finit par tenir davantage de la superstition que du terre à terre (l’idée de »main invisible" libéral par exemple).