Si vous m’avez bien lu, vous voyez bien que je ne pointe pas une atteinte à mes propres droits ou mes propres intérêts, mais une atteinte à la conception de la famille, à sa perception, et à la construction des enfants dans une société. C’est une question de bien commun, et non de bien individuel.
Mais concrètement, je vous invite à aller dans une librairie, au rayon enfance ou éducation. Vous y trouverez un nombre important de livres de conseils aux parents pour éduquer leurs enfants.
Eh bien, dans un monde avec le mariage pour tous, ces livres sont discriminants puisqu’ils expliquent les 3/4 du temps la différence de la place du père et de la mère pour l’enfant. Qu’allez-vous faire ? Brûler tous ces livres en criant à la discrimination ?
Bizarrement, les gens achètent ces livres et y trouvent des éléments structurants pour accompagner et éduquer leurs enfants.
Donc oui, cela change quelque chose. Pas pour moi directement, mais dans la construction de la société.
Je m’oppose en effet à ce qui prône et propage de manière ubuesque la non complémentarité des sexes. C’est une question importante qui me concerne puisqu’elle concerne le bien commun.