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kesed 1er novembre 2006 08:45

Demat deoc’h,

Indigène, voici une petite leçon de théologie Juive, ah oui il faut lire, et pas simplement écouter des mollahs incultes.

93. Ne pas chercher l’alliance avec les sept peuples : mettre en relation avec le commandement 423

423. Extermination des sept peuples.

Cette conception apparaît dans sa pureté théorique dans les textes talmudiques qui traitent de la guerre. Comme on l’a vu, le Talmud distingue guerre facultative et guerre commandée. Dans les deux cas, la décision de faire la guerre appartient à l’autorité politique. Mais qu’appelle-t-on précisément guerre commandée ? Maïmonide en définit trois sortes, les deux premières n’étant que théoriques : ce sont la guerre contre les sept peuples qui occupaient la Terre d’Israël et la guerre contre les Amalécites. En revanche la troisième sorte est d’actualité : ce sont les guerres de défense contre un agresseur. Et Maïmonide précise : Pour une guerre commandée, le Roi n’a pas besoin de l’autorisation du Sanhédrin. Il décide de lui-même en tout temps et contraint le peuple à partir à la guerre. En revanche, pour une guerre facultative, il ne peut mobiliser le peuple qu’avec l’accord du Sanhédrin.

529. Ne laisser survivre aucun cananéen.

Le Livre de Josué, souvent considéré comme le livre de la conquête de Canaan par les tribus, ne peut se lire comme un procès-verbal rapportant point par point les étapes de l’installation d’Israël sur sa terre. Certes, les récits reflètent des traditions anciennes, mais la vision, proposée par le livre, d’une conquête totale de Canaan par la ligue des tribus ne tient pas devant la recherche historique . Les Cananéens, bien loin d’être tous exterminé par Josué, se maintinrent dans les plaines et les Israélites durent souvent cohabiter avec eux (voir 15.63 ; 16.10 ; 17.12,18). Canaan ne fut véritablement conquis que sous le règne de David (Xe s.). Il importe donc de reconnaître que la formation du livre s’est étalée sur plusieurs siècles. Ce n’est qu’à partir du IXe s. que des récits ont été regroupés pour aboutir peu à peu à notre livre actuel. Ainsi les ch. 2-8 proviennent surtout de traditions benjaminites conservées au sanctuaire de Guilgal ; les ch. 9-10 sont liés à la région de Gabaon tandis que le ch. 11 rapporte des batailles entreprises dans le nord du pays. Plus qu’à l’aspect militaire, qui demeure important, on sera sensible à la dimension Liturgique des textes. Ainsi la traversée du Jourdain (ch. 3-4) avec la présence de l’arche, qui fait pendant à la traversée de la mer des Joncs, constitue une entrée processionnelle en terre Promise. Sur la base de ces récits d’origine variée, une relecture a été faite par un ou plusieurs rédacteurs deutéronomistes qui méditent l’histoire passée d’Israël à la Lumière des expériences récente (VIe s.). Cette méditation s’observe dans les grands discours des ch. 1 et 23, mais aussi dans les nombreuses retouches apportées à l’œuvre précédente. La conquête est alors présentée comme le fait de « tout Israël » (voir 10.28-39). Soucieux de la fidélité d’Israël à l’égard de l’alliance et instruits par une expérience déjà longue, ces rédacteurs insistent sur l’extermination des peuples qui habitent Canaan et sur la nécessité de les vouer à l’interdit (6.17 ; 11.12,14). Cette mesure qui peut nous choquer est plus théorique que réelle ; elle est soulignée à une époque tardive alors qu’Israël a déjà été tenté par l’idolâtrie et n’a plus les moyens d’une telle pratique. actuelle de la conquête sous la conduite du seul Josué procède d’une systématisation qui ne doit pas nous empêcher de percevoir une vision plus complexe de l’installation da tribus grâce à une comparaison des textes bibliques eu-mêmes. Pour appuyer cette histoire, on a souvent invoqué le témoignage archéologique. En effet, les fouilles menées sur les sites de villes anciennes attestent parfois des destructions violentes qui ont eu lieu entre le Bronze Récent qui s’achève vers 1200 et la période du Fer. En considérant que l’entrée des Israélites en Canaan s’est faite vers 1230, on a été tenté de leur attribuer ces destructions alors que d’autres groupes humains en sont peut-être responsables.

558. Obligation d’exterminer les descendants d’Âmalèq

Chaque année entre Pessah et Shavouot, toute la maison d’Israël se souvient et commémore.

Bien des définitions ont été données du peuple juif. Ma préférée c’est : Peuple de la mémoire.

Zakhor, lo tishkah ! - Souviens-toi, n’oublie pas, comme écrit au chapitre 25 du Sefer Dvarim, le Deutéronome.

« "Rappelle-toi ce que t’a fait Amaleq quand vous étiez en chemin à votre sortie d’Egypte. Il vint à ta rencontre sur la route et, par derrière, après ton passage, il attaqua les éclopés... Lorsque Le Seigneur ton Dieu t’aura établi à l’abri de tous tes ennemis alentour, au pays que Le Seigneur ton Dieu te donne en héritage pour le posséder, tu effaceras le souvenir d’Amaleq de dessous les cieux. N’oublie pas ! (Dt 25, 17-19). »

Nos Sages n’ont pas manqué de souligner le motif d’Amaleq, type de l’adversaire irréductible d’Israël, à propos duquel, le chapitre 17 du Sefer Shemot (Exode) énonce :

« « Bannière en main, le Seigneur est en guerre contre Amaleq de génération en génération. » (Ex 17, 16). »

Adolf Hitler - que son nom soit effacé pour l’éternité ! - fut le dernier en date des avatars de cet Amaleq... La mémoire juive en frissonne encore d’horreur...

Quel sera l’ultime ? Selon la tradition chrétienne, reprise et développée, au Moyen-Âge, par la spéculation juive, ce sera l’Antichrist. Mot à mot, celui qui se dresse contre le Messie.

Le Psaume 2 annonce, de manière prophétique et solennelle, ce qui se produira immanquablement et dont, déjà, nous apercevons les prodromes :

« « Pourquoi les nations grondent-elles, et les peuples tiennent-ils de vains propos ? Des rois de la terre se dressent, des princes conspirent contre Le Seigneur et contre son Messie. ’Faisons sauter leurs entraves, débarrassons-nous de leurs liens !’ Celui qui siège dans les cieux s’en amuse, Yahvé les tourne en dérision. Puis dans sa colère il leur parle, dans sa fureur il les épouvante : ’C’est moi qui ai sacré mon roi sur Sion, ma montagne sainte.’ J’énoncerai le décret du Seigneur : Il m’a dit : ’Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré’. Demande, et je te donne les nations pour héritage, pour domaine les extrémités de la terre ; tu les briseras avec un sceptre de fer, comme vases de potier tu les casseras.’ Et maintenant, rois, comprenez, corrigez-vous, juges de la terre ! Servez Le Seigneur avec crainte, embrassez le pur avec tremblement ; qu’il se fâche, vous vous perdez en chemin : d’un coup flambe sa colère. Heureux qui s’abrite en lui !... » (Ps 2, 1-12). »

Le voilà, l’esprit d’Amaleq qui, alors, jettera le masque et dévoilera sa haine meurtrière d’Israël, enfin réuni sur sa terre, sous la houlette du Messie.

Le chapitre 32 du Sefer Dvarim, ou Deutéronome, annonce la sanction divine de ce crime ultime :

« « Le Seigneur va faire droit à son peuple, il va prendre en pitié ses serviteurs. Car il va voir que leur vigueur s’épuise... Oui, je lève ma main vers le ciel et je dis : Aussi vrai que je vis pour toujours, quand j’aurai aiguisé mon épée fulgurante. Ma main saisira le Droit. Je rendrai la pareille à mes adversaires, je paierai de retour ceux qui me haïssent... Cieux, exultez avec lui, et que les fils de Dieu l’adorent ! Nations, exultez avec son peuple, et que tous les envoyés de Dieu affirment sa force ! Car il vengera le sang de ses serviteurs, il rendra la pareille à ses adversaires, il paiera de retour ceux qui le haïssent et purifiera la terre de son peuple ». (Dt 32, 36.40-43). »

Et Ezéchiel de renchérir, au chapitre 39 :

« « C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur Dieu : Maintenant, je vais rendre justice à Jacob, je vais prendre en pitié toute la maison d’Israël, et je me montrerai jaloux de mon saint nom... Quand je les ramènerai d’entre les peuples et que je les rassemblerai des pays de leurs ennemis, quand je manifesterai ma sainteté en eux aux yeux des nations nombreuses, ils sauront que je suis Le Seigneur leur Dieu — quand je les aurai emmenés captifs parmi les nations et que je les réunirai sur leur sol, sans laisser aucun d’eux là-bas. Et je ne leur cacherai plus ma face, car je répandrai mon Esprit sur la maison d’Israël, oracle du Seigneur Dieu. » (Ez 39, 25-29). »

Alors, et alors seulement, quand Amaleq, l’Antichrist, aura été définitivement détruit, toute la Maison d’Israël célébrera sa véritable indépendance, celle de la tutelle des nations qui ont juré sa perte. Comme prophétisé au chapitre 2 du livre de Nahum :

« « Voici sur les montagnes les pas du messager ; il annonce : »La Paix !« Célèbre tes fêtes, Juda, accomplis tes voeux, car Bélial désormais ne passera plus chez toi, il est entièrement anéanti. » (Na 2, 1). » Les explications de la Kabale dans le livre du Zohar sont ardues, mais si vous y tenez je vous les traduirai.

Indigène,Voici d’autres commandements qui vous ont échappé ...

64. Interdiction de molester l’étranger dans les transactions. 65. Interdiction de molester l’orphelin et la veuve. 66. Prêts aux nécessiteux. 67. Suivre l’avis de la majorité. 551. Obligation de payer le jour même le salaire de l’ouvrier. 556. Secours à une personne en danger 232. Interdiction de voler son prochain 243. Interdiction de la médisance. 244. Ne pas être indifférent au danger qui menace le prochain. 245. Ne pas haïr son prochain. 246. Interdiction d’humilier son prochain en public. 247. Interdiction de se venger. 248. Interdiction de porter rancune.

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