Le vote électronique est inéluctable.
Tout simplement parce que le vote « traditionnel » nécessite la présence de bénévoles au moment du dépouillement et que des bénévoles, qui plus est militants il y en a de moins en moins.
Pour être impartial, il devrait y avoir autour de chaque table de dépouillement un représentant de chaque couleur politique. C’est rarement le cas.
Et plus le temps passera moins cette impartialité du bureau sera garantie.
D’autre part cette vision du vote électronique qui permettrait de connaître le choix de l’électeur est très parisienne : dans le cadre des élections communales, par exemple, 20% des villes de plus de 1000 habitants dans les Ardennes ne présentaient qu’une seule liste.
Les maires de chacune de ces communes savent donc pertinemment, en consultant les feuilles d’émargement qui n’a pas voté pour eux.
En fait le problème du vote électronique, c’est que ceux qui avaient l’habitude de magouiller dans l’urne, devront le faire électroniquement. Toute une culture à revoir.