"L’individu ne fera pas de différence entre l’engagement interne et
externe, d’autant plus s’il n’a jamais construit avec réflexion et seul
d’engagement interne :il pensera toujours que toutes ses actions, ses
convictions proviennent de sa volonté. On a tendance, dans nos sociétés
occidentales, à dénier le fait d’avoir été influencé, on dénie l’impact
des situations sur nos opinions, choix, actes ; on pense toujours
orgueilleusement que si on change, si on fait des actions, c’est qu’on
l’a décidé en notre sein."
Ceci est le fléau de nos sociétés et n’a pas lieu uniquement dans le monde de l’entreprise, mais partout. Plus la société de consommation nous vante notre individualité et dénie notre côté collectif, plus cette individualité devient une façade, car c’est l’ignorance des influences collectives qui leur donne leur pouvoir.
Heureusement, on peut s’en sortir, hélas, ceux qui s’en sortent tombent souvent (pour une durée variable) dans l’excès inverse : méfiance à propos de tout, parano, complotisme aigu...