(Suite)
Voyez-vous, cher Eric, contrairement à ce
que vous avancez, je n’ai « rien à justifier, à démontrer, à prouver, ou à
obtenir » ; je cherche simplement à aider mon pays à se sortir d’une
ornière pleine de nœuds. Ça vous en bouchera peut-être un coin, mais j’ai le
souci de la grandeur de la France et du bien-être des Français, à commencer par
le mien. Aussi ne me reprochez pas d’exiger un peu de cohérence et de sagesse à
ceux et celles qui représentent nos intérêts et décident parfois du cours de
nos destins. Quitte à vouloir lire une page avant de la tourner, autant la lire
avec abandon, entièrement et sans sauter des paragraphes entiers, surtout quand
ces paragraphes sont aussi édifiants et lumineux « d’humanisme »
comme vous le proclamez vous-même. Autrement on n’en finirait plus, et de se taper dessus, et
de tendre une oreille inquiète à l’avertissement de Jean-Paul Sartre disant :
« La France avant c’était le nom d’un pays ; prenez garde qu’elle ne
devienne aujourd’hui le nom d’une névrose ». A bon entendeur… Bonne
soirée !