Un bon indien est un indien mort, disaient les yankees.
Une bonne Europe, c’est pareil.
Tous ces gens qui nous promettent une transformation, une révolution, une inflexion se foutent de nous : ça n’a pas été fait en trente ans, ça ne se fera jamais, et ce sera même de pire en pire avec le traité transtlantique.
Quand la maladie est incurable, que les souffrances sont insupportables, il est légitime d’envisager l’euthanasie.
Cette Europe a été conçue non dans l’amour mais dans le calcul. Elle ne vise pas à rassembler les hommes mais à servir des intérêts privés.
Elle promettait la paix mais a nourri les guerres.
Elle promettait la richesse mais a engendré la misère.
Elle promettait la santé mais a engendré des reculs sanitaires et sociaux.
Elle doit mourir, et le plus tôt sera le mieux.