Je n’ai pas « une dent » contre le capitalisme.
Je combats le capitalisme.
L’histoire prouve que les fascismes sont arrivés au pouvoir par la volonté du Capital. Cette volonté s’exprime en particulier par son financement, qui est notoire dans les cas italien et allemand, mais pas seulement.
Je pense que nous sommes en phase de transition. Le Capital conçooit la carte lepéniste comme une alternative, afin de garantir ses profits, de manière autoritaire, sinon de type franchement fasciste. Mais le Capital n’exclut rien. Et la genèse de la boutique Le Pen démontre que tout est envisageable, surtout si les pays voisins suivent des voies analogues, ce qui se dessine tout de même de plus en plus clairement.