MdeP @ caponord
Euthanasier un patient comme l’a fait le docteur Bonnemaison, c’est d’abord se débarrasser d’un problème que l’on n’a plus envie de gérer. Le confort du service, en résumé.
Quant à votre objection : « un malade qui décède, c’est un client perdu ! » : vous savez bien que le lit est aussitôt attribué à un autre « client ».
Le fond de ce procès est ailleurs, vous le savez parfaitement : on ne peut pas euthanasier un être humain doué de conscience, doué de raison, doué de passion comme on écrase un mégot dans un cendrier.
Il faut lui laisser dire au revoir à la vie.
Parce qu’elle est exceptionnelle. Parce que c’est le seul bien que nous possédons.
Parce que, quelles que soit nos circonstances, elle n’est jamais un dommage.
Je vous rappelle simplement la jurisprudence Perruche.