Très bonne analyse.
Le problème actuel de Laurent Fabius, brillant qu’il soit, est évidemment dans sa volte-face depuis 2 ans, de la sociale-démocratie vers un mitterrandisme traditionnel.
Et s’il avait l’investiture, sans doute réussirait-il un bon premier tour, en limitant les reports vers l’extrême-gauche, mais ses chances au second tour seraient minces, car elles forceraient les électeurs centristes à se reporter à droite (sauf hypothèse improbable d’un Le Pen devant Sarkozy et Bayrou).
C’est le cercle vicieux...