Vous connaissez la réponse d’Hans Küng : "Que diraient les chrétiens, si les bouddhistes leurs reconnaissaient
gracieusement la qualité de “bouddhistes qui s’ignorent” ?" Etre
chrétien, op ; cit. Cf. La théorie du « chrétien anonyme » est-elle selon vous défendable
? Maïeul Rouquette, disponible sur < http://blog.maieul.net/IMG/pdf/anonyme.pdf>.
Tant mieux si l’Eglise reconnaît que chaque religion peut être une voie d’accès à Dieu, et qu’il revient à Dieu de juger de la qualité de ces différentes voies . Mais dans ce cas faut-il encore que « l’Eglise existe pour évangéliser » (Evangelii Nuntiandii, 1975) ? Sauf à dire, comme le souvent font les chrétiens aujourd’hui, qu’évangéliser ne veut pas dire convertir !!! Comme si évangéliser n’était pas un verbe transitif (cp avec témoigner de, partager avec), comme si Jean-Paul II (un Pape pour faire plaisir à Ragoun, pas un vulgaire cardinal !) n’avait pas appelé à "une grande moisson de foi en
Asie" au synode des évêques et des cardinaux à Delhi, 1999. Encore une fois, qu’est devenu aujourd’hui le courant pluraliste ? Qui s’en réclame ?