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Antony Inov Antony Inov 19 septembre 2014 16:39

Je comprends vos arguments et vous n’êtes pas dans le faux. En effet, de nombreux secteurs sont touchés par la délocalisation et c’est bien triste. C’est aussi une raison qui fait que d’autres secteurs se développent avec succès car ils sont insensibles à la délocalisation. La délocalisation est principalement dû au coût de la main-d’œuvre qui est trop élevé en France pour que les entreprises soient rentables. Nous revenons sur le sujet de la fin du salariat. Or, les Chinois et autres exigeront eux aussi des revenus supérieurs et les entreprises auront de moins en moins d’intérêt à délocaliser. C’est une phase transitoire. Que feront les entreprises ensuite ? soit mettre des machine, soit mettre des indépendants à la place de salariés. Le salariat sera réservé à une élite, indispensable pour pas mal de tâches. Parce que quelle est la différence entre un salarié et un indépendant ? un salarié échange des heures de son temps contre de l’argent, un taux horaire, c’est ni plus ni moins qu’un forfait à l’heure. Un indépendant se rémunère au rendement : plus il a de résultats plus il peut se rémunérer mais à l’inverse s’il ne fait rien ou mal et qu’il n’y a pas de résultats alors il ne gagne pas trop bien sa vie. La situation d’un indépendant l’oblige à faire preuve d’autodiscipline, de persévérance, de créativité, ... si un salarié ne fait rien et bien entre le moment où il arrête de travailler et le moment où son supérieur s’en aperçoit il se passe une période qui est une perte pour l’entreprise. Hors la conjoncture économique actuelle ne permet plus de telles gaspillages et dérives sauf peut-être dans la fonction publique et encore car c’est de plus en plus sévère.
Aussi, les labels de fabrications françaises sont un critère important dans le choix de l’achat du client, même si ce n’est pas encore bien visible. Il existe des entreprises qui ne connaissent pas la crises. Cependant, on en parle presque pas dans les médias. Allez faire un tour sur le site de la FEVAD : vous y verrez des chiffres qui montrent que des choses sont possibles. Certes le e-commerce n’est pas forcément un commerce français mais il en existe. Et chacun a sa place. Il suffit de le vouloir, d’être déterminé et de persévérer en allant d’échec en échec sans jamais perdre son enthousiasme et ses objectifs. Il faut juste bien choisir un secteur qui marche et peut-être aussi travailler en réseau car seul on ira jamais loin. Et puis pouvoir s’appuyer sur l’expérience d’autres personnes est constructif et permet d’avancer plus vite, surtout quand on ne connait pas trop le monde de la création d’entreprises.


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