Laval était le leader de la droite parlementaire pendant les années 30.
Laval a commencé sa carrière à gauche, très à gauche même. Il a été maire d’Aubervilliers de 23 à ... la libération. Il quitta la gauche parlementaire à partir de la scission entre socialistes et communistes début 20, pour subsister sans étiquette.
En tant qu’avocat, il a instruit de très nombreux dossiers défendant le milieu syndicaliste, il dont il resta proche.
Très proche de Briand, pacifiste, il a fait adopter l’assurance sociale pour 6 000 000 de salariés et les allocations familiales.
Avouons qu’on fait plus droitard comme profil.
En 31 il sauve la Livre anglaise, suite à cette action il sera déclaré Homme de l’année par le magazine Times.
Sa grande impopularité date de la crise du crise du Franc en 35 quand il réduit toutes les dépenses de l’état de 10% pour éviter la banqueroute.
Ce qui aboutira au Front Populaire.
Il ne participera à aucun gouvernement du Front Populaire. Il restera Sénateur jusqu’à la guerre.
Il sera un grand détracteur des accords de Munich, de même il protestera à l’assemblée contre le fait que la déclaration de guerre à l’Allemagne soit faire sans l’aval du parlement, il jugea que la France n’est pas prête et la défaite inéluctable.
Tout ceci est parfaitement vérifiable et non sujet à caution.
Jusque là son parcours fait plus penser à celui d’un Homme d’Etat comme en fabriquait la IIIe république qu’à un factieux. Mais, c’est une supposition tout à fait personnelle, il eut mieux fallut pour l’assemblée du Front Populaire, à la libération, faire passer le patron du syndic de la débâcle pour un homme d’extrême droite.