@ Natacha Quester-Semeon,
Quelle dérive est selon vous la plus choquante et dangereuse ?
* Une presse qui à l’unanimité se tait et l’avoue sur les événements du 11 septembre, quitte même à censurer l’information et relayer des gros bobards(Je ne reviens pas sur le fond et les multiples questions laissées sans réponse par la VO).
K. Zero affirme ce que l’on sait tous, à savoir que les médias dominants ne sont pas autorisés à investiguer sur le 11 septembre, malgré les patentes faiblesses de la théorie officielle.
* Ou bien, une frange marginale de bloggeurs et internautes qui se hasarde à avancer des théories alternatives - éventuellement mais pas toujours idéologiquement orientées - fondées sur des accusations qu’il ne leur revient effectivement pas d’avancer en lieu et place des autorités compétentes.
Je crois ne pas être le seul à dire que le silence est dans ce cas bien pire que les risques de dérives idéologiques liées aux théories alternatives.
Car il ne faut pas se tromper, comme le dit K. Zero, décidément impeccable, les internautes sont assez intelligents pour séparer le bon grain de l’ivraie.
Les sondages prouvent actuellement que la majorité d’entre eux a conscience que la seule chose que l’on puisse exiger par rapport aux insuffisances de la VO, est la réouverture du dossier, quelque utopique que paraisse cet objectif.
En réponse à une autre crainte que vous semblez vouloir exprimer durant l’interview, à savoir la fiabilité des sources disponibles sur le net qui ont servi de base aux enquêtes, il est patent qu’il existe dans le chef des internautes une multitude de manières d’authentifier les sources et de se faire leur propre idée quant à leur sérieux.
On peut se demander si l’hostilité actuellement exprimée par les médias dominants à l’égard des « thèses conspirationnistes » ne vient pas, outre d’une impossibilité - manifestement idéologique celle-là - de porter atteinte à la VO du 9/11, du constat qu’ils se sont vulgairement (dans le bon sens du terme) fait doubler par les citoyens, qui disposent désormais d’un accès aisé aux sources d’informations qui étaient jusqu’il y a peu la zone réservée des médias traditionnels.
En conclusion, Internet me paraît bien davantage un instrument pour sauver une démocratie malmenée (même si grâce aux pains et aux jeux que nous continuons de recevoir, nous ne le sentons pas trop heureusement) que pour la mettre en danger, ce que suggère votre position défendue lors de l’interview de K. Zero.
Merci toutefois d’avoir diffusé cette interview intéressante.