Le retour des maisons closes est un débat d’arrière garde. Il était pertinent au temps où il était besoin de lieux bien précis pour confronter... l’offre et la demande.
Or ce n’est plus le cas. Comme l’ont montré quelques reportages télévisés récents, les prostituées travaillent désormais le plus souvent chez elles, en prospectant à distance, par Internet ou petites annonces. Plus de proxénète, plus de maisons closes, rien que du bon vieil artisanat...
Alors certes il reste des réseaux mafieux de proxénétisme, et des proxénètes à l’ancienne. Mais leur « part de marché » est en diminution, et c’est en soi le meilleur progrès que l’on peut espérer de cette économie.