Article assez confus, plutôt mal écrit et finalement assez niais.
On y relève tout de même quelques phrases amusantes, comme par exemple celle-ci :
Quel est le sens de ne choisir qu’un sujet pour définir la politique toute entière d’un parti ?
Marrant dans la bouche d’un militant de l’Union Populaire Républicaine qui choisit de se concentrer sur un sujet, le refus de l’Union Européenne, et prétend ne pas se prononcer sur des sujets aussi accessoires que l’immigration ou le mariage des homosexuels...
Mais comment peut-on être écolo et méchant ?
Il est clair que Noël Mamère (le tueur d’Alain Lipietz, souvenez-vous), Jean-Vincent Placé ou Cécile Duflot ont la réputation dans l’opinion d’être des gentils hommes politiques pas du tout opportunistes...
Ne trouvez-vous pas étrange, que d’un côté, dans toute l’Europe, ce sont les partis d’extrême droite qui monopolisent les idées souveraines et démocratiques -donc anti-européennes- (FN, Aube Dorée, Ligue du Nord...)
La ligue du Nord italienne a beaucoup évolué et n’est plus le parti d’extrême droite qu’il était, même si bien sûr du chemin reste à faire. Le Front National a lui-aussi évolué : même si moins net que la ligue du nord, il faut tout de même reconnaître que ce n’est plus l’extrême droite telle qu’on l’entendait dans les années 90 (cf. la comparaison du programme du FN avec celle du RPR de 1995... Très proche voire même plus modéré finalement sur les questions sociétales). En revanche, on ne peut pas mettre sur le même plan les néo-nazis d’Aube Dorée avec le FN.
Lorsque vous écrivez « les idées souveraines et démocratique - donc anti-européennes », vous tombez dans le piège que les eurobéats vous tendent. Toute critique de la construction européenne actuelle n’est pas forcément anti-européenne. Au contraire même, les véritables partisans d’une bonne coopération européennes sont eurosceptiques.
Pour le reste, votre affirmation est fausse. Les partis d’extrême droite ne monopolisent pas les idées souveraines. En France, Debout la France commence à pouvoir s’exprimer, en Grèce l’ANEL ou bien encore l’UKIP au Royaume-Uni (et ces partis sont d’ailleurs alliés au niveau européen). Ce sont certes des partis de droite, mais non d’extrême droite.
Enfin, s’agissant de la France, on peut remarquer que le souverainisme a également été très fort à gauche avec le MRC (qui a même été à un moment plus puissant que le souverainisme de droite). Malheureusement, Jean-Pierre Chevènement n’a pas su coupé les ponts avec le parti socialiste comme DLF (ex DLR) l’a fait avec l’UMP et il s’est donc fracassé à cause de son manque de cohérence.